Bookclub d’avril 2025 : « Point cardinal

Le pitch

Sur le parking d’un supermarché, Mathilda enlève ses habits de lumière. Sous le maquillage, il y a Laurent. Laurent est un mari, un père. Et au fond de lui, il est une femme. Se travestir quelques heures par semaine ne lui suffit plus. La vérité fait voler en éclats le quotidien avec Solange et les enfants. Laurent souffre mais sait : en dépit de tout, il deviendra celle qu’elle est à l’intérieur…

Nos avis

Mickaël a adoré, il a trouvé ce roman très touchant, qu’il abordait des questions très sensibles – comme celle de ne pas se sentir bien dans son corps avec respect et justesse. Il a apprécié qu’aucun personnage ne soit profondément méchant, on ressent de la souffrance chez chacun d’entre eux. La plume de l’autrice lui a paru délicate, fluide. Le seul bémol : les choses s’accélèrent à la fin, peut-être un peu trop ? Peut-être trop de raccourcis ?

Tatiana a beaucoup aimé ce roman, très touchant, la façon dont le sujet était abordé. On apprend beaucoup de choses sur le sujet de la transition sexuelle, un thème assez peu abordé en littérature. Elle a relevé un cliché : le fait que le personnage ait eu un déclic en comprenant qu’il n’aimait pas le foot.

Marie a trouvé, quant à elle, le contenu du livre assez attendu, notamment car les personnages correspondaient à des stéréotypes de genre. Il lui a beaucoup trop fait penser à « Laurence Anyways ». Elle a néanmoins beaucoup apprécié le style d’écriture de l’autrice.

Élodie l’a lu en 3 jours, c’était une lecture rapide, fluide, intéressante, avec un style percutant. Elle a aimé le transition subtile des pronoms, du « il » au « elle ». Elle ne serait pas allée spontanément vers cette lecture si Mickaël ne l’avait pas proposée.

Hermine : J’ai bien aimé, dans l’ensemble, même si j’avoue être restée un peu sur ma faim. J’ai adoré le début (la scène inaugurale, en particulier), mais les choses sont devenues, à mon sens, un peu plates à partir du moment de la révélation à la famille et aux collègues. Je m’attendais à des scènes plus fortes, à des réactions moins clichées de la part de certains personnages (du fils, de la collègue préférée qui surréagit lors d’une réunion…). Pour autant, ce roman m’a touchée, surtout grâce à son personnage principal, je ressentais son besoin viscéral de devenir une autre.

Les coups de cœur

Mickaël : la BD Les déracinés de Catherine Bardon